demagogia?
vamos a ver... mas o menos todos estamos de acuerdo en q jean marie le pen es un demagogo. pues bien... mira la opinion de le pen sobre la guerra de irak y bush:
Auteur : Jean-Marie Le Pen
Date : lundi 31 mars 2003
Sujet : VIVE L’IRAK, MESSIEURS !
Au bout d’une quinzaine de jours de guerre en Irak, les anglo-américains reconnaissent que l’armée irakienne « n’est pas celle qu’ils avaient prévue ».
Les frères prêcheurs de la démocratie pétrolière s’attendaient, dit-on, à être accueillis comme des libérateurs par des fleurs et des vivats. Au lieu de cela, avec des moyens très inférieurs, l’armée irakienne qui, il est vrai, se bat pour son territoire national, fait beaucoup mieux que se défendre.
L’aveu étonne par sa naïveté mais ce n’est pas la seule erreur de jugement qu’on commise les coalisés dans leur approche d’un conflit qu’ils préparent pourtant, dans le secret, depuis plus d’un an. Ce crime n’a aucune excuse puisque, il a, en outre, été commis avec préméditation.
Ses auteurs sont donc, au premier rang, responsables devant les tribunaux internationaux qu’ils avaient eux-mêmes mis en place pour leurs adversaires.
Ils risquent, en outre, sur le terrain d’aller de désillusions en désillusions et d’échecs en échecs. La bourse de New-York est revenue en quelques heures, de son euphorie pour plonger dans ce qui pourrait bien être les prémices d’une récession mondiale aggravée.
L’armée américaine et le contingent britannique n’ont pourtant pas lésiné : l’élite de leurs troupes de choc : parachutistes et marines, une aviation de bombardement, capable d’écraser sous des milliers de tonnes d’explosifs, tout objectif décelé par les satellites, six porte avions géants et une nuée de bâtiments de guerre ou de charge. C’est l’invincible Goliatha qui bombe le torse et roule des mécaniques dans les conférences de presse.
Le scénario de la victoire connaît quelques ratés, du fait de la mauvaise volonté des irakiens qui non seulement ne veulent pas renverser Saddam mais au contraire l’acclament et crient qu’ils sont prêts à mourir pour lui et leur Patrie.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, voilà que souffle Tempête du désert (bis) avec ses nuages de sable qui asphyxient des combattants chargés comme des mulets et titubant dans le sable brûlant. Ils enrayent les armes de précision tandis que la chaleur qui monte chaque jour mettra à mal les ordinateurs et les équipages dans leurs engins blindés et leurs chars d’assaut.
C’est le kamikazé, le vent divin, qui mit jadis en déroute les ennemis des japonais, c’est peut être le souffle d’Allah qui soulève les dunes du désert et les jettent sur les convois d’assaillants.
Et ce n’est là qu’un début, comme l’a reconnu Bush dans un récent discours où il réclamait pour commencer une rallonge budgétaire de 75 milliards de dollars (500 milliards de francs).
Après avoir dû sécuriser, comme ils disent, les villes qu’ils n’ont pas encore prises, il leur faudra s’attendre à une insécurité permanente.
Bagdad, risque d’être leur Stalingrad. Il leur faudrait alors écraser les populations civiles sous le « carpet bombing », comme ils le firent pendant la deuxième guerre mondiale en Allemagne et en France occupée ou au Japon où ils utilisèrent les bombes atomiques. Mais là il y a un hic : Outre qu’il n’y avait pas à Dresde ou à Tokyo de caméras pour filmer les centaines de milliers de morts et qu’ici il y a les caméras du monde, il va leur falloir ménager au moins apparemment les populations civiles, puisqu’ils sont venus pour les libérer (sic) de l’abominable dictature.
Notez que celles-ci ne sont pas dupes qui savent que les Etats-Unis et l’Angleterre (et l’ONU) sont responsables de leur martyre pendant les 10 ans d’un blocus qui a assassiné par la faim et la misère plus d’un million d’enfants.
Il n’en reste pas moins que les coalisés sont en face d’un dilemme : Ou écraser l’Irak sous les bombes ou rentrer chez eux.
La seconde option, humiliante, il est vrai, n’est pas la pire. On peut se tromper et nobody is perfect. Le reconnaître et réparer les crimes commis peut, compte tenu de l’économie d’un cataclysme mondial, leur valoir l’indulgence de l’Histoire et le pardon des victimes.
La première, ouvrirait les portes de l’enfer. Le monde entier condamnerait sans rémission ceux qui auraient bafoué le droit et la morale internationales, déclenché une crise économique sans précédent et une crise politique aux conséquences incalculables.
Bush et Blair baptisés Rumsteak et Rosbif se sont complètement trompés qui se croient au XIXe siècle et au temps béni des canonnières. Leur analyse géostratégique est erronée, leur vision politique d’une navrante myopie.
Le Moyen-Orient était depuis plus d’un siècle un patchwork de pays musulmans découpés par les anglo-saxons dans l’Empire Ottoman (qui finira bien, un jour, peut être proche, par s’en souvenir). Ils s’étaient taillé la part du lion (britannique) et de l’aigle (américain) dans les riches terres pétrolières et avaient placé, en gardiens du trésor sur les trônes officiels, des princes plus soucieux de leur bien-être personnel, familial ou tribal que de politiques sociales.
L’Irak fut, la première, une exception qui devait être suivie par l’Iran, plus tard.
Un soulèvement populaire anti-britannique mit au pouvoir des militaires puis en 1968 le parti Baas avec à sa tête depuis plus de trente ans Saddam Hussein, seul dans cette région à avoir créé un Etat national laïque et une grande politique sociale.
Saddam qui fut, alors, au temps des fréquentations bourgeoises et occidentales des marchands d’armes, un interlocuteur adulé, est aujourd’hui, diabolisé, vilipendé par les méthodes que l’on sait et d’abord par le mensonge systématique.
C’est, dit-on, un dictateur sanguinaire dont on ne compte plus les crimes et qui est haï par son peuple avide de démocratie, alors que la guerre Irak-Iran fut provoquée et entretenue par l’Occident et les monarchies pétrolières et que l’invasion du Koweït fut le fruit d’une série de provocations américaines.
Pour obtenir l’accord du Sénat, Bush sénior, utilisa le montage bâti par une officine de publicité et qu’il paya 10 millions de dollars pour faire croire à l’opinion américaine que les soldats irakiens avaient massacré dans une maternité des bébés Koweitiens arrachés aux couveuses. L’ignoble supercherie fut avouée par ses auteurs quelques années plus tard.
Aujourd’hui, on l’accuse d’avoir massacré et affamé son peuple alors que c’est le blocus anglo-américain et les dix ans de bombardements, exécutés en pleine paix, qui en sont responsables.
Il aurait fait gazer un village kurde rebelle. C’est peut-être vrai, mais le gouvernement irakien n’aurait fait qu’employer les mêmes méthodes que les anglais dans cette région en 1920.
Certains journaux d’outre Manche affirment même, qu’ « il prend des douches de sang humain ».
Bref, le bourrage de crâne bat son plein et les coalisés ont déjà gagné sans conteste une palme : celle du mensonge, utilisé comme une véritable méthode de combat médiatique.
Le régime irakien n’est pas une démocratie, encore qu’il y ait des organes représentatifs des forces sociales et des groupes ethniques ou religieux, mais en est-il une seule (à part Israël) dans la région.
Aux yeux des irakiens, Saddam Hussein est depuis trois décennies le garant de l’unité nationale et de l’indépendance irakienne, le symbole aussi de la résistance arabe aux menées agressives de l’étranger.
L’Irak est héritière d’un passé prestigieux dont sont fiers ses enfants mais ceux-ci reconnaissent que Saddam s’est efforcé de faire profiter le peuple des richesses naturelles du pays, et ils lui gardent leur confiance malgré et peut-être à cause des terribles épreuves des vingt dernières années (guerre Iran-Irak – guerre du Golfe – blocus).
Les différentes minorités et religions sont respectées dans son pays et il reste un ami de la France avec laquelle coïncident nos intérêts nationaux complémentaires.
Si, par malheur, les agresseurs arrivaient à vaincre ce petit peuple ruiné et désarmé mais héroïque, et qu’ainsi on assiste à la victoire de la force sur le droit, les conséquences en seraient dramatiques en Irak, au Moyen-Orient et dans le Monde.
Il n’est pas besoin de sortir de l’Ecole de guerre ou de Sciences-po pour savoir qu’un régime démocratique conduirait, au mieux à un gouvernement chiite proche des iraniens et sans doute incapable de maintenir la paix civile, au pire au démantèlement de cet axe de l’équilibre moyen-oriental. Les turcs n’accepteront jamais l’indépendance du Kurdistan irakien, lui-même divisé entre factions rivales. Le monde, lui n’acceptera pas que 80 % des réserves mondiales de pétrole, nerf de l’économie moderne soient contrôlées par les Etats-Unis et la Grande Bretagne.
Les agresseurs s’apprêtent-ils, dans le cadre du reformatage concocté à Washington, à changer la forme du gouvernement de l’Iran, de la Syrie et pourquoi pas du Pakistan et demain d’autres pays ?
Avec les ciseaux de quelle Parque vont-ils à nouveau découper le Moyen-Orient au gré de leurs appétits pétroliers et de leurs utopies maçonniques ?
Les masses musulmanes au bord de l’insurrection dans plusieurs pays devront-elles abjurer leur foi et s’enrôler sous les bannières du Veau d’Or et du Grand prêtre Dollar.
Nous luttons nous contre l’immigration massive dans notre pays et en Europe. Si nous voulons être respectés dans les termes et les formes de notre civilisation chrétienne, soyons clairs et fermes, mais aussi respectons le droit qu’ont les autres de vivre à leur guise chez eux.
Les apprentis sorciers pensent-ils substituer à la dictature civile de Saddam une dictature militaire issue du Pentagone ?
Vont-ils constituer un Sénat composé des représentants des sept compagnies pétrolières mondiales (les majors) ?
Vont-ils démonter et rebâtir le palais de Babylone à Houston (Texas) ou réécrire le Code d’Hammourabi ?
Billevesées ? Moins qu’il n’y parait tant il est vrai que Jupiter rend fous, ceux qu’il veut perdre.
L’aventure criminelle a déjà eu pour résultat de déconsidérer l’ONU, de montrer que l’Union Européenne était une Grande Impuissance et l’OTAN un tigre de papier.
Que Dieu, invoqué par les uns et par les autres, daigne venir en aide aux malheureuses populations irakiennes menacées de génocide et au courageux état irakien agressé au mépris du droit, de la morale et de la vérité.
Qu’il force, avant qu’il ne soit trop tard, les envahisseurs à cesser le feu et à rentrer at home.
Scott Ritter, ancien commandant de marines américains qui démissionna du corps des inspecteurs de l’ONU pour protester contre l’espionnage auquel se livraient les inspecteurs américains, à récemment déclaré : «les américains vont perdre cette guerre et rentreront chez eux la queue entre les jambes ».
Pour leur éviter cette humiliation, imitée de celle du Vietnam qui serait, aussi hélas, celle de l’Occident qu’ils semblent abusivement incarner, il faut que cesse cette « busherie » barbare.
Mais les hommes d’état ont aussi leurs responsabilités. Qu’attendent les nations courageuses, et d’abord la France, qui condamnent la guerre pour exiger du Conseil de Sécurité de l’ONU, qu’il ordonne le cessez-le-feu immédiat et le départ d’Irak des envahisseurs.
Tiene razon le pen? es en esto en lu unico q tiene razon la ultraderecha?
demagogia es la q se ha tenido contra bush y lo peor es q los q os la cuentan luego se exilian alli cuando joden las cosas bien.